Un méningiome de grade 1 est classifié comme une tumeur bénigne, c’est-à-dire non cancéreuse, et représente le type de méningiome le plus courant, se manifestant dans environ 80 % des cas. Par nature, tous les méningiomes se développent à partir des membranes méningées qui entourent et protègent le cerveau ainsi que la moelle épinière. La majorité de ces tumeurs étant de grade 1, il est essentiel de noter qu'elles demeurent bénignes. Il convient de mentionner que certains méningiomes ne présentent aucun symptôme, et beaucoup sont souvent découverts de façon fortuite lors d'examens d'imagerie. En raison de mon expérience, je tiens à souligner qu'un méningiome bénin ne constitue pas une menace, à condition que l'équipe médicale impliquée dans votre prise en charge soit à la fois professionnelle et compétente. Je ne suis pas médecin, néanmoins, ma démarche consiste à vous alerter sur le fait que certaines cliniques et praticiens pourraient être tentés de recommander une chimiothérapie ou des traitements par radiothérapie, même si le chirurgien a effectué une opération satisfaisante, comme cela a été mon cas avec un méningiome de grade 2 sans récidive. Il est à noter qu’un oncologue, le Dr Fauchon d’un CHU de Nice, a tenté de m'imposer une radiothérapie non nécessaire. Suivant cette logique, on pourrait également se demander pourquoi ne pas envisager une irradiation d'un méningiome de grade 1. En effet, bien qu'un méningiome soit bénin, une prise en charge inadéquate par votre équipe médicale - telle que l’irradiation abusive et inutile - peut entraîner une évolution vers une forme plus résistante et agressive. Une équipe médicale constitue un maillon essentiel, incluant chirurgien, oncologue et radiothérapeute, et, à l'instar de toute chaîne, elle ne possède que la solidité du maillon le plus faible. Si l’un des professionnels adopte de mauvaises décisions ou des mesures hâtives, il est impératif de se montrer vigilant et de solliciter un second avis. Sachez également que votre méningiome peut potentiellement évoluer d'un grade à chaque séance de radiothérapie superflue. Je ne dis pas qu'il faut absolument éviter ces traitements, mais il est important de garder à l'esprit qu'aucune étude n’a démontré leur capacité à entraîner la régression des méningiomes, alors que de nombreux médecins continuent de les prescrire comme s’il prescrivaient de l aspirine.